14 Mai

Exposition sur un monde, autre. Karolina Markiewicz et Pascal Piron

Avec Stronger than memory and weaker than dewdrops, Karolina Markiewicz et Pascal Piron nous font pénétrer dans un monde parallèle pour mieux comprendre celui dans lequel nous vivons.

Stronger than memory 1Karolina Markiewicz et Pascal Piron, Stronger than memory and weaker than dewdrops, 2021

Explorant plusieurs champs artistiques, le duo d’artistes utilise la réalité virtuelle pour expérimenter une immersion totale. Ces deux artistes placent l’individu, perçu comme un être, qui oscille entre abandon et espoir au coeur de leur réflexion.

Stronger than memory and weaker than dewdrops s’imprègne de poésie contemporaine pour poser un regard sur le monde et ses complexités. Cette œuvre a pour source d’inspiration, le poème de l’écrivain palestinien engagé, Mahmoud Darwich, If I were another qui exprime les sentiments et les difficultés des victimes de l’exil.  Ressentis et émotions seront au programme de cette exposition.

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Karolina Markiewicz et Pascal Piron, Tamiko Thiel, My Identity Is This Expanse !, 2020

Parmi les œuvres de l’exposition à venir,  film et installation en réalité virtuelle : My Identity Is This Expanse !. est l’histoire d’un enfant qui doit comprendre la dureté de la vie et de l’exil pour se reconstruire. La poésie et l’imagination le guident dans sa résilience. Une exposition à voir et à expérimenter à partir du 18 septembre 2021 au Casino Luxembourg.

14 Mai

Sur le fil du temps, un documentaire précieux !

En plein centre-ville : un espace à part, le quartier Royal-Hamilius, figé dans deux temporalités différentes, le passé et le futur. C’est le sujet du dernier documentaire de Serge Wolfsperger, qui raconte l’incroyable histoire du 49 boulevard royal la transformation de ce quartier, à travers le regard d’un de ses plus anciens habitants.

Le boulevard Royal est l’une des principales artères de la ville de Luxembourg. Il a subi de nombreuses mutations au cours du temps, et particulièrement de la dernière décennie. L’une des plus importantes transformations est la construction du Royal-Hamilius, un vaste projet immobilier. Pour ce faire, La ville a dû acheter les bâtiments qui lui manquaient, dont l’immeuble n° 49. De nombreux copropriétaires, cependant, ont refusé les propositions de la Ville pour garder leur immeuble indemne. Parmi eux, on retrouve Arnaldo Ferragni, un retraité italien qui y a emménagé, en 1964, avec sa femme, deux ans après la construction du boulevard royal. Le n°49 se retrouve alors au coeur de ce projet immobilier qui soulève de multiples questions.

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Ce qui reste, un premier film de Serge Wolfsperger, racontait les changements du quartier et les problèmes posés par le n°49, du point de vue de l’un des ouvriers du chantier, Achille Villa. Pendant le tournage de ce premier long-métrage, Serge Wolfsperger est contacté par Arnaldo, alors âgé de 90 ans, qui lui raconte son attachement au quartier et à son immeuble. C’est alors qu’émerge l’idée de réaliser un deuxième volet, après Ce qui reste, à partir des témoignages du vieil homme.

A travers des images d’archives et des prises de vues de l’évolution des travaux, le devoir de mémoire surgit. Chaque lieu est porteur d’une histoire et en garde la trace. Lorsque les hommes construisent de nouveaux bâtis, ils détruisent une part d’un passé et se projettent dans le futur. En se battant pour la sauvegarde de son immeuble, Arnaldo Ferragni préserve à sa manière sa mémoire et celle de sa femme défunte. Selon lui, le n°49 doit s’intégrer dans  ce projet moderniste : une jonction entre le passé et le futur, un entre-deux, porteur à la fois de mémoire et de progrès.

Ce long-métrage de Serge Wolfsperger est diffusé au cinéma Utopia, les 17, 22 et 23 mai à 17h.

Texte : Angéla Béron

14 Mai

Tricoter du lien avec L’absl Mamie et Moi

Recréé par des centaines de personnes, le tableau Petite Histoire, du peintre luxembourgeois Corneille Lertz s’est transformée en une nouvelle oeuvre d’art formée avec carrés de laine.

Une petite histoire de carrésCorneille Lentz (1879-1937), La petite histoire, 1921, huile sur toile, © Les 2 Musées de la Ville de Luxembourg. Collectif au Carré, Une petite histoire de carrés, 2021

L’absl Mamie et Moi, une association, qui voit le tricot comme source de liens entre générations, a lancé le projet de réaliser un tableau en tricot. Depuis le 1er octobre 2020, c’est Petite Histoire du peintre luxembourgeois Corneille Lertz qui a été patiemment reproduit,  à l’aide de la technique du pixel art. Les carrés numériques de couleurs différentes ont été remplacés et assemblés par des petits carrés de tricot,  à la manière d’un puzzle, et après plus de huit mois de travail, il a été possible de mettre sur pied une œuvre de 1,50 m sur 2 m. Cette œuvre géante « Collectif au Carré » tricotée est à découvrir jusqu’au 13 juin 2021 au Lëtzebuerg City Museum. Des ateliers d’initiation au pixel art sur réservation : pendant les vacances de Pentecôte, et le dimanche 6 juin.

Texte : Angéla Béron

6 Mai

Lisa Kohl à l’Abbaye de Neumünster

Jusqu’au 6 juin 2021, dans le cadre de la 8e édition du Mois Européen de la Photographie (EMoP), Lisa Kohl présente sa série LAND(E)SCAPE à l’Abbaye de Neumünster.LISA KOHL ARLES (1)

Cette série regroupe des photographies sur l’oubli : de brefs instants de mémoires. En utilisant des objets abandonnés, oubliés ou perdus, Lisa Kohl crée de nouveaux paysages. Séjournant, en 2016, sur l’île grecque de Lesbos, Lisa Kohl a été marquée par l’arrivée de milliers de migrants turcs. Elle témoigne à travers ses photographies de la vie de ces hommes, femmes et enfants tentant de changer de vie. En utilisant des objets abandonnés, oubliés ou perdus, Lisa Kohl crée un nouveau LAND(E)SCAPE, paysage. La photographie de paysage met en perspective des espaces pollués par nos tendances de consommation, source d’inspiration pour la jeune artiste.

Texte : Marine Marques

 

#exposition #LisaKohl #luxembourgfeminin #AbbayeNeumünster

 

5 Mai

Daphné le Sergent, Silver Memories au Casino Luxembourg

Glisser dans la peau d’un orpailleur, à la recherche du minerai d’argent, c’est l’expérience du visiteur de Silver Memories, une exposition de Daphné le Sergent.

Dans le cadre du 8e édition du Mois de la photographie européenne au Luxembourg (EMOP), l’exposition Silver Memories de Daphné le Sergent, s’inscrit dans le mouvement « Rethink Landscape » (Repenser le paysage). La photographe brise les codes traditionnels de la représentation de la photographie de paysages pour les placer au centre de l’œuvre.

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A travers des photographies de paysages rocheux et un court film, l’artiste nous engage à réfléchir sur les enjeux matériels et économiques de l’extraction du minerai d’argent. Daphné le Sergent pointe ce qui est essentiel à la photographie et qui tend à se raréfier, à cause de sa surexploitation, ce qui pourrait à terme, entraîner une disparition de la photo argentique. A sa manière, elle nous plonge dans l’univers des photographies argentiques : de l’extraction du minerai aux intérêts économiques et à leur potentielle disparition.

Une exposition ouverte au public depuis le 3 avril 2021 et jusqu’au 6 juin 2021 au Casino du Luxembourg.#EMoPLux

Texte : Angéla Béron

 

 

 

 

5 Mai

Far breton à la rhubarbe, la recette de saison

Revisitez le célèbre far breton avec de la rhubarbe, pour un résultat acidulé et gourmand.Profitez-en,c’est la pleine saison !

Ingrédients (pour 10 personnes environ) : 300 g de rhubarbe, 150 g de sucre semoule, 3 œufs, 185 g de farine, 90 g de beurre demi-sel, 30 cl de lait.

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Préparation :

  • Épluchez la rhubarbe et rincez-la soigneusement à l’eau claire. Coupez la rhubarbe en tronçons de 2-3 cm.
  • Préchauffez le four à 210°C, beurrez et sucrez un moule (à bords hauts de préférence).
  • Dans un saladier, mélangez la farine, le beurre fondu, le sucre, les œufs et le lait, jusqu’à obtenir une pâte homogène et lisse. Enfin, ajoutez la rhubarbe à ce mélange.
  • Versez la préparation dans le moule et enfournez pour 40 minutes. À la sortie du four, saupoudrez votre far de sucre glace ou de sucre vanillé.

Cette recette est proposée par Cuisine AZ

 

5 Mai

Tapenade d’asperges vertes, du peps à l’apéritif

Plus original qu’une tapenade d’olives, laissez-vous tenter par la tapenade d’asperges vertes ! Une recette très simple, qui donnera du peps à vos apéritifs.

Ingrédients (pour 6 personnes) : 600 g d’asperges vertes, 2 c. à soupe d’huile d’olive, sel, poivre

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Comment faire ? : 

  • Lavez soigneusement les asperges et pelez-lez à l’aide d’un économe pour enlever les fibres dures, désagréables à la dégustation.
  • Portez à ébullition une casserole d’eau et plongez-y les asperges. Laissez-les cuire tranquillement pendant 20 minutes.
  • Lorsqu’elles sont cuites, égouttez-les et mixez-les avec l’huile d’olive, un peu de sel, et du poivre, afin d’obtenir une pâte à la consistance d’une tapenade.
  • Réservez votre tapenade d’asperges au frais jusqu’à la dégustation !

Cette recette est proposée par Cuisine AZ.

 

 

3 Mai

Le photographe Daniel Reuter à la galerie Nosbaum Reding Projects et au (MNHA)

 

Jusqu’au 12 juin, dans le cadre de la 8e édition du Mois Européen de la Photographie (EMo P), Daniel Reuter expose à la galerie Nosbaum Reding Projet,Oversees. Cette exposition regroupe deux ensembles photographiques History of the Visit (2012-2013) et Beachhead (2017-2018), datés de la dernière décennie, en Islande, où l’artiste vit actuellement.

Daniel Reuter

L’une de ses séries en noir et blanc Cercle, Square, est exposée également au Musée National d’Histoire et d’Art (MNHA), à partir du 7 mai et jusqu’au 17 octobre 2021. Ces images ne laissent entrevoir aucun horizon, pas vraiment de point de vue central, mais des fragmentations et des jeux de texture et d’échelle, qui paraissent comme une espèce de modélisation du paysage naturel.

#exposition #DanielReuter #weekend #luxembourgfeminin #NosbaumReding #MNHA

Texte : Marine Marques

3 Mai

Le secret des lucioles ou l’histoire de Gülseren, série

L’histoire émouvante de Gülseren

« As-tu déjà vu une luciole ? (…) Elles ne se montrent pas. Tout le monde n’a pas la capacité de les voir. »

Le secret des Lucioles

Adapté d’une pièce de théâtre, ce film turc, réalisé par Andaç Haznedaroğlu, est l’histoire de Gülseren (Ecem Erkek), une excentrique retraitée, qui raconte sa vie à deux vidéastes. Elle était enfant prodige et rebelle, qui ne se pliait pas aux normes de la société dans laquelle elle évoluait : être une femme forte et intelligente dans la société turque traditionnelle des années 1970 était un réel défi.

Son récit est émaillé d’humour et de féérie, car Gülseren est capable de voir les lucioles, qui ont veillées sur elle, dans les moments difficiles de son existence. On comprend rapidement qu’elles ne se montrent qu’aux personnes bienveillantes. Caractérisée par la recherche d’un bonheur qu’elle n’atteindra peut-être jamais, sa vie est également rythmée par le deuil et la solitude : dès qu’une personne en capacité de voir des lucioles apparaît dans sa vie, elle disparaît aussitôt. Un récit qui permet de retracer les évènements politiques et les changements sociaux survenus en Turquie ces dernières décennies.

1h53 de film dramatique à voir sur Netflix

Texte : Angéla Béron