10 Déc

Deuxième volet de la réflexion d’Odette Tonnaer dédié à la Sylvothérapie

Le deuxième volet de la réflexion d’Odette Tonnaer, fondatrice de Yoaké – Health & Well-Being, est dédié à la Sylvothérapie ou à la marche dans une forêt vécue comme une méditation.

Marcher dans une forêt en pleine conscience est une méditation. La vie entrelacée de toutes les créatures vivantes et la planète sur laquelle nous prenons tous racines et atteignons le ciel, nous inspirent. Dans notre civilisation où nous nous éloignons de plus en plus de la nature pour pouvoir travailler dans des villes, souvent polluées et surpeuplées, le « bain de forêt », est une pratique holistique bénéfique pour la santé. L’art et la science du « bain de forêt » comme thérapie vient du Japon, le Shinrin Yoku est reconnu là-bas comme une médecine préventive. Une thérapie prescrit des balades dans les bois, des câlins d’arbres et même un goûter d’écorce ! Outre un système immunitaire renforcé pour les « baigneurs » qui font le plein de phytoncides, molécules rejetées par les arbres, il y a une réduction de la pression artérielle, une baisse du taux de glycémie, une amélioration de la concentration et de la mémoire, un meilleur sommeil, mais aussi ces promenades stimulent la santé cardio-vasculaire et métabolique.

Éveiller ses sens et reprendre contact avec son moi profond.

L’idée n’est plus d’entrer dans une forêt, mais de laisser la forêt entrer en soi. Si vous désirez aller à la rencontre d’un arbre dans une forêt, avant de vous diriger vers lui, regardez les plantes et les herbes, les formes et les couleurs, humez les odeurs, écoutez les sons. Imprégnez-vous du langage du vent, du chant des oiseaux et des insectes. Alors seulement l’Esprit de la forêt pourra vous parler, vous enseigner. « Vous allez marcher lentement sans aucun but pendant deux heures. (…) Laissez-vous guider par votre corps ? Écoutez et ressentez où il souhaite vous mener », écrit le médecin immunologiste Qing Li. « Peu importe si vous n’arrivez nulle part. Vous n’allez nulle part. »

Numériser

Bibliographie : Sylvothérapie, article « Le Monde »- 22-04-2018- Marlène Duretz

8 Oct

Le corps des femmes dans l’art contemporain

© Sebastien Grebille / ONT
© Sebastien Grebille / ONT

Votre magazine Luxembourg Féminin vient de fêter ses dix ans.
À cette occasion, nous avons interrogé l’évolution de la vie des femmes et le principe d’égalité hommes-femmes*.

On ne peut aborder un tel sujet sans évoquer la statue de la Gëlle Fra qui arbore fièrement sa couronne de laurier depuis 1923 en hommage aux soldats tombés au combat.

Symbole de paix, de résistance et de liberté cher au cœur des Luxembourgeois, la femme en or est bien plus qu’un traditionnel Monument du souvenir. Figure de l’Histoire luxembourgeoise, la Gëlle Fra n’a pas laissé sagement les années défiler aux pieds de son socle de pierre. Son histoire fut pour le moins mouvementée : sculptée par Claus Cito, elle est inaugurée en 1923, détruite par les nazis pendant la 2nde guerre mondiale, retrouvée en 1981, la statue originale est conservée au musée d’Histoire tandis qu’une copie trône sur la place de la Constitution depuis 1985. Elle est même envoyée à Shanghai pour l’exposition universelle de 2010.

En 2001, l’artiste croate Sanja Iveković réalise la sculpture Lady Rosa of Luxembourg, inspirée de la Gëlle Fra, à ceci près que la sculptrice la représente enceinte. Ce serait un doux euphémisme de dire que l’œuvre n’a pas été du goût de tout le monde. Lady Rosa a engendré une véritable polémique. Outre son ventre arrondi, l’allusion à Rosa Luxemburg et les inscriptions sur son socle (« La Résistance », « La justice », « Bitch », etc) ont été perçu comme une provocation et un manque de respect notoire envers la Dame en or, voire carrément envers l’Histoire elle-même.

Iconoclaste, partie prenante d’un art engagé et revendicateur, Sanja Iveković soulevait, à travers cette sculpture, la question de la place de la femme dans notre société.

Il est question ici de liberté : liberté de la femme, indépendante et pouvant disposer de son corps et liberté de l’art d’exprimer une opinion et d’interroger son époque.

Évoquant cet épisode mouvementé de l’histoire de  l’art au Luxembourg,  Karolina Markiewicz* dénonce une distance entre les Luxembourgeois et l’art contemporain : « Je pense que c’est le corps de la Gëlle Fra ou de Lady Rosa of Luxembourg qui ont toujours posé problème au public. Nos corps [celui des femmes ndlr] posent un problème, en général. Et le scandale provoqué par la Lady Rosa of Luxembourg de Sanja Iveković démontre que l’art contemporain à Luxembourg est problématique et qu’il y a aujourd’hui encore beaucoup de travail à fournir pour le rapprocher du public. Il faut absolument « entraîner » (dans le sens sportif du terme) les gens à voir de l’art contemporain qui ne doit pas forcément être plaisant. Il faut qu’ils puissent se confronter à cet art – que ce soit l’art plastique, visuel, sonore ou vivant. Et cette confrontation n’est pas une compétence en soi, c’est une expérience – elle a des fondations évanescentes qu’il faut toujours reconstruire ou reformer. Il s’agit de trouver toujours un nouveau passage entre ce que l’on voit, le ressenti et les mots. Ça demande en effet beaucoup d’entraînement, une curiosité presque constante, mais aussi de la patience et une certaine humilité – et la transmission bien sûr. »

Laetitia Collin

* Retrouvez les portraits d’Anik Raskin, Fatima Rougi et Karolina Markiewicz dans notre dossier « 2006 – 2016 : quels changements pour les femmes » paru dans le numéro n° 40 du magazine Luxembourg Féminin, paru en septembre 2016.

5 Jan

2016 : le numéro 40, Luxembourg Féminin a 10 ans

Plus que jamais en 2016, le trimestriel Luxembourg Féminin continuera à porter les valeurs positives d’une équipe fidèle, constante au fil des années et qui s’enthousiasme à enrichir la ligne éditoriale et son contenu différent!

Vous êtes, chers lecteurs, chers amis du magazine le meilleur soutien de chaque édition. Bonne année à vous tous!

Luxembourg voeux

4 Juin

Le magazine

 Plus qu’une mode passagère ….

 Que représente la sortie d’un nouveau numéro de MAGAZINE DE MODE ?
Sans doute la réédition d’une bible qui célèbre les points stylistiques essentiels de la saison.
Alors que l’été pointe le bout de son nez, l’équipe de Luxembourg Féminin offre la possibilité de découvrir un média réalisé pour satisfaire vos envies.

Depuis notre arrivée nous réussissons à séduire les lectrices qui peuvent se reconnaître dans une revue devenue une réponse aux attentes des femmes. Pour cela nous allions élégance, féminité et raffinement.

Notre VOLONTÉ est de donner un point de vue, une vision de l’œuvre d’un créateur, u20140602_150740 copiene mise en scène subjective où se concentre tout le travail d’un photographe, d’un mannequin et d’une rédactrice de mode, afin de vous faire partager notre vision sur les tendances du moment.

Plus qu’un énième magazine de mode, Luxembourg Féminin revisite à chaque numéro l’actualité mode, l’art, le design, la culture à travers une vision internationale, mais surtout en proposant une analyse de fond.

Sur ce blog vous trouverez des idées, des coups de cœurs, des avis ainsi que des conseils de femmes pour les femmes !