Premier volet de l’homme est une plante céleste – Odette Tonnaer
L’homme est une plante céleste
Platon écrivait : « l’homme est une plante céleste ». A partir de cette pensée du philosophe grec, Odette Tonnaer, fondatrice de Yoaké – Health & Well-Being déploie une réflexion en trois volets. Le premier volet propose une piste insolite : l’arbre, un organisme végétal est en lien profond avec les êtres humains. Pour mieux comprendre la condition humaine via nos racines phylogéniques de Primates.
L’homme est une plante céleste signifie qu’il comme un arbre inversé, dont les branches tendent vers le ciel et les racines s’abaissent vers la terre. En respirant, l’homme inspire de l’oxygène et rejette du gaz carbonique. L’arbre « inspire » du gaz carbonique et rejette de l’oxygène. Cette circulation forme une complémentarité parfaite.
L’arbre est un transformateur d’énergie et un unificateur sur différents plans. En lui, ce qui est en bas, les racines, en harmonie avec ce qui est en haut, les branches. Un arbre, qui commence à croître, pousse ses racines dans la terre-mère, alors même qu’il s’ouvre vers le ciel, cherchant à se nourrir du soleil, de l’humidité dans l’air et de la pluie.
De la même manière, nous pouvons nous imaginer comme des êtres arboricoles ouvrant notre couronne à l’univers, nous enracinant profondément avec nos pieds dans la terre-mère, brins énergétiques qui nous maintiennent connectés, les couronnes de nos têtes s’ouvrant pour recevoir la nourriture du ciel.
Tout comme un arbre, nous quêtons le soleil et l’eau dont nous avons besoin pour survivre et prospérer. Arbres et individus servent de conducteurs pour unir les quatre éléments opposés et complémentaires : air, eau, feu du soleil et terre.
Nous partageons ces façons créatives de croître, quels que soient les défis auxquels nous nous heurtons. Les arbres pousseront même à travers la roche, la brisant, dans leur effort pour atteindre l’air et la lumière. Nous, les humains sommes également résilients, avec une disposition à la croissance et aux conditions qui la favorisent. Nous trouvons des moyens créatifs autour des obstacles auxquels nous sommes confrontés, alors que nous marchons nous nous déplaçons le long de nos chemins, vers la lumière qui nous nourrit, tout comme les arbres poussent autour d’autres arbres et rochers pour chercher leur chemin vers le haut.
Contempler la manière dont les arbres et les gens personnes se reflètent, nous conduit à nous aligner sur le fait que nous faisons partie de la Mère Nature.
Les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre, mémoriser et se comporter en infirmiers pour leurs voisins malades. Les études démontrent que les communications entre les arbres empruntent le réseau du mycélium des champignons. Les racines émettent des signaux chimiques qui vont être diffusés via ces champignons vers un autre arbre. Un arbre attaqué par une chenille, par exemple, va changer sa composition chimique et « ce signal » va se diffuser à travers les champignons et les racines. De quoi permettre à ses voisins de se prémunir contre ces herbivores. Ce réseau des champignons et des racines est appelé ironiquement Wood Wide Web !
Les arbres peuvent ainsi avertir d’un danger et prévenir de l’existence de pathogène de l’environnement ou de prédateur. De même, pour des raisons encore inconnues, ils gardent les anciennes souches de compagnons abattus vivants pendant des siècles en les nourrissant avec une solution de sucre par leurs racines.
Odette Tonnaer
Lisez le volet 2, qui sera dédié à la Sylvothérapie ou comment marcher dans une forêt peut être une méditation.