Actualité

19 Avr

Le Jeu de la dame, parties haletantes

 

Roman de Walter Tevis, Le Jeu de la dame paru en 1983, n’a connu ni de véritable succès lors de sa sortie en France, ni dans son pays d’origine, les États-Unis. Pourquoi cette œuvre vient-elle donc d’être rééditée ?

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En octobre 2020, la mini-série « Le Jeu de la dame » (ou The Queen’s Gambit, en anglais) sort sur Netflix en sept épisodes. L’actrice principale en est Anya Taylor Joy. Dès sa sortie, la série connait un succès phénoménal et est doublement primée aux Golden Globe. Le livre tout comme la série racontent l’histoire de Beth Harmon, qui après la mort de sa mère devient orpheline. Elle est placée dans un établissement spécialisé. Dans son enfance, elle se lie d’amitié avec le gardien et homme à tout faire de l’institut, qui va lui enseigner les échecs. Beth va rapidement devenir une surdouée de la pratique. Craintive et réservée, elle va créer son propre univers à travers ces jeux d’échecs et retrouver confiance en elle, perdue depuis la mort de sa mère.

Dans son roman, Walter Tevis aborde les thèmes de l’addiction, du sexisme et de la dépression et se concentre réellement sur la mécanique et le fonctionnement des échecs. Le lecteur se retrouve happé par les techniques de jeu de la jeune Beth. Les personnages et leurs histoires deviennent tout aussi complexes et attachants. « Le Jeu de la dame » dévoile le jeu d’échecs de la manière la plus improbable possible.

Le Jeu de la dame, Walter Tevis- Édition Gallmeister- 448 pages – 11,40 euros- ISBN 978-2-35178-776-2

7 Avr

Gros plan sur Caméra des Champs : le monde rural en édition digitale –

Du 16 au 23 mai 2021, les Caméras des Champs sont de retour !

Cette 22e édition sera présentée en ligne sur la plateforme Noozy, avec une sélection de 17 documentaires sur le monde rural, autour du fil conducteur « La République au village ». Afin de conserver certaines habitudes, les Caméras des Champs ont organisé des rencontres avec certains réalisateurs et spécialistes, débateurs officiels des films proposés.

Les films sont toujours gratuits, visibles dans les pays francophones et seront soumis au jugement du jury, afin de gagner un des fameux prix (Prix d’encouragement, prix du jury lycéen, prix du public).

cdc

Pour plus de détails sur cette 22e édition :

http://www.villesuryron.fr/

#CamérasDesChamps #cinéma #luxembourgfeminin #VilleSurYvron #ALPC #cinema #actualité #documentaires

6 Avr

La crise sanitaire, une entrave à la création artistique?

Anne Mareike Hess est chorégraphe et danseuse de danse contemporaine. Elle s’intéresse tout particulièrement à la corporéité. En 2020, elle est devenue la première artiste en résidence associée au centre culturel de Neimënster.

L’artiste a tiré son bilan sur l’année écoulée et sur sa résidence à Neimënster. L’artiste a axé 2020 sur l’acceptation aux  changements. « Dreamer », son spectacle s’est penché sur les notions de transe, de rêve et sur les difficultés du processus de création. Ce spectacle a été présenté à Neimënster en décembre 2020. « Though the wire », autre création, est le fruit de rencontres téléphoniques multiples entre l’artiste et le public, une expérience de création mentale, afin de constater, comment, en un peu moins d’une heure, le cerveau peut se figurer le corps en mouvement. Le résultat de cette expérience, entre la chorégraphe et son public a été à l’affiche.

anne_mareike_antjetaiga5_sAnne Mareike Hess travaille également sur deux autres projets. Le premier : un nouveau spectacle sur scène début mai et qu’elle intitule « Choregraphing identities ». L’outil : le corps est interrogé dans son identité ou dans ses émotions à travers les mouvements. Le deuxième projet est la sortie d’un film documentaire par la critique de danse Marie Laure Rolland et le vidéaste Bohumil Kostohryz qui suit la création du spectacle Dreamer en s’intéressant à la façon dont la danse contemporaine touche son public. La première est prévue le 17 décembre 2021.20200217_anne-mareike-hess-dreamer-martine-pinnel-600-400

#neimenster #Anne Mareike Hess #LuxembourgFeminin

6 Avr

Librorum- Mein Leben als Frau in der Politik, Astrid Lulling

Librorum mettait à l’honneur Astrid Lulling et son livre autobiographique Mein Leben als Frau in der Politik. 320 pages retracent sa carrière en politique.

Astrid Lulling, surnommée par le Républicain Lorrain «  la mémoire vivante de l’Europe », est née, en 1929, à Schifflange (Luxembourg). Très jeune, elle s’intéresse à la politique. En 1950, elle est secrétaire au syndicat ouvrier du Luxembourg et assiste aux réunions préliminaires de la construction européenne. Rapidement, elle devient interprète au bureau de liaison des ouvriers métallurgistes à la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier) au Luxembourg. Son tempérament et sa détermination lui ouvrent une carrière en politique qui la conduiront à devenir la deuxième femme à siéger au Parlement européen en 1965. Alors âgée de 36 ans, elle conservera son siège, jusqu’en 1974, avant d’être élue à nouveau, en 1989, et de siéger au Parlement européen, jusqu’en 2014. Ayant plus d’une corde à son arc, cette femme admirée par beaucoup de ses collègues, est également membre de la Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres et de la Commission des affaires économiques et monétaires. Ayant déjà vécu plusieurs vies, Astrid Lulling partage dans cet ouvrage, ses souvenirs et son combat dans son autobiographie.

couverture livre astrid lulling

 

Astrid Lulling, Meine Leben als Frau in der Politik,  éditions Schortgen, 2018, 320 p.ISBN : 978-99959-36-64-8-19,50 €

#Autobiographie #livre #politique #AstridLulling #EditionsSchortgen #Lecture #LuxembourgFéminin #librorum #europarl

Bureau de liaison du Parlement européen au Luxembourg

 

31 Mar

Du jamais vu pour l’eau minérale Luxembourgeoise Lodyss

Lodyss vient de remporter le grand prix de la médaille d’or pour son eau naturelle et finement pétillante. 0 nitrate, 100% pureté

DLG-LODYSS

Le grand prix de la médaille d’or est décerné par les dirigeants de la DLG (Deutsche Landwirtschafts-Gesellschaft), Monsieur Burkhardt et Monsieur Schönenberger, sommelier d’eau certifié et par les responsables de la Brasserie Nationale. La DLG établit des contrôles de qualité pour l’alimentation et les boissons. Les différents aliments sont notés sur 5 points. Lodyss a eu l’incroyable note de 5/5.

#Lodyss #eau #luxembourgfeminin #luxembourg @lodyss @luxembourgfeminin

 

31 Mar

The One, la série dystopique sur une application de rencontre

Faites- vous parti de ces gens qui croient en l’âme sœur ? Nous oui. Et « the one » nous invite à y arriver !

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Cette nouvelle série originale Netflix titrée explicitement « the One », nous plonge dans le travail de deux chercheurs qui permettrait de mettre fin aux successions de rendez-vous désastreux et d’histoires d’amour qui tournent mal. L’entreprise « The one » offre à ses utilisateurs d’envoyer leur ADN, et des informations personnelles, analysées et entrées dans un fichier, afin de pouvoir identifier l’ âme sœur.

Cela peut paraître utopique, mais si ce ne l’était pas tant que ça ? Quelles seraient les conséquences d‘une telle découverte? C’est ce que nous propose de voir « The One »,  une série dystopique de 8 épisodes, sur les dérives d’une application de rencontre

The one-  série de 8 épisodes – 42min / Drame, Science fiction, Thriller –De Howard Overman

25 Mar

Quels ont été les films primés lors du Luxembourg City Film Festival 2021?

Cette 11e édition, un peu particulière, vient de s’achever. Pour la première fois en Europe, le festival s’est déroulé de façon hybride ( projection en salle et diffusion en ligne). Une sélection très riche pour le public et les jurés. Sandrine Bonnaire actrice, réalisatrice et scénariste française présidait le jury de la compétition officielle.

Affiche LuxFilmFest 2021 © Kyle Thompson, VU' & Studio Michel Welfringer© Kyle Thompson, VU’ & Studio Michel Welfringer

Et les films primés furent : 

  • GRAND PRIX

QUO VADIS, AIDA? de Jasmila Žbanić.

Le jury était composé de :  l’actrice et réalisatrice Sandrine Bonnaire et composé de Christina Schaffer (chef décoratrice), Finnegan Oldfield (acteur), Gilles Marchand (scénariste), Lolita Chammah (actrice), Marie-Ange Luciani (productrice) et Mounia Meddour (réalisatrice) qui a choisi ce film pour sa force son engagement et son utilité.

  • PRIX DU DOCUMENTAIRE

NEMESIS de Thomas Imbach

  • PRIX DE LA CRITIQUE  (jury presse ALPC )

QUO VADIS, AIDA? de Jasmila Žbanić

  • PRIX DU PUBLIC

THE WOLVES (LOS LOBOS) de Samuel Kishi Leopo

  • PRIX DU JURY JEUNE

ANTIGONE de Sophie Deraspe  décerné par  5 élèves de la classe de 3ème A, Média  du Lycée Robert Schuman et leur enseignant Luc Wildanger.

  • PRIX DU JURY SCOLAIRE

ANTIGONE de Sophie Deraspe attribué par les élèves de la classe 6ème du Lycée des Garçons accompagnée de leur enseignante Danielle Hoffelt.

  • PRIX DU JURY ENFANTS

Décerné à ROCCA CHANGES THE WORLD (ROCCA VERÄNDERT DIE WELT) de Katja Benrath par les élèves de la classe de cycle 3.2. de l’école fondamentale de Clausen en compagnie de leur maîtresse Madame Véronique Oberlé.

 

#ALPC #Fipresci #LuxembourgFéminin

24 Mar

Hermès – Trois actes pour trois villes emblématiques

La collection « Triptych » d’Hermès a été dévoilée en mars dernier, lors d’une présentation live sur le site internet de la maison.

silhouettes

Alors que le monde est figé dans une immobilité inhabituelle depuis près d’un an, Nadège Vanhée-Cybulski, directrice artistique des collections féminines d’Hermès, a fait du mouvement le maître-mot de ce défilé

Trois actes pour trois villes emblématiques-New York, Paris, Shanghai- trois démarches singulières, et autant de façon d’animer ces vêtements qui subliment la silhouette féminine.

Plus qu’un défilé, ce triptyque est un spectacle vivant avec des danseuses et deux chorégraphes : Madeline Hollander pour New-York, et Gu Jian pour Shanghaï. Ces deux chorégraphies ont encadré un défilé parisien dans les règles de l’art : un magnifique dialogue entre les arts qui réinvente la vision classique des défilés de mode.

En automne-hiver 2021, Amazone la femme Hermès sera une femme en mouvement. La collection s’ouvre sur à New York, « la ville qui ne dort jamais » avec des silhouettes aux marrons chauds, sensuels et envoûtants. A Paris, l’on s’émerveille de la richesse des jeux de matières audacieux : franges aériennes et ponchos côtoient la fougue des cuirs. La présentation se clôt à Shanghai sur une chorégraphie puissante et géométrique avec une tenue toute en sobriété qui allie carreaux, Tattersall et pantalon cuir sept-huitième. Des pièces fortes, sensuelles et intemporelles.

 

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