« L’art a t’ il pouvoir de guérir des traumatismes? C’est ce qu’explore Claire Berest dans ce roman aux airs de policier qui se lit d’une traite.

L’auteure de « Rien n’est noir » nous invite à pister Abel Bac. Abel Bac, homme solitaire, reclus, qui évolue dans un petit appartement, à l’atmosphère étrange, envahi d’orchidées. Abel Bac, flic pointu qui vient d’être suspendu et qui se sent paumé. Son identité floue va se dissoudre entre cauchemars et déambulations nocturnes dans un Paris, où des performances artistiques illégales, et de plus en plus spectaculaires, se déroulent dans des musées renommés. Quelle est l’artiste célèbre et anonyme, qui secoue le monde de l’art à coups d’installations audacieuses souvent provocantes?

L’ errance parisienne de notre héros est interrompue fréquemment par son ancienne collègue et par sa voisine,, lorsqu’elle atterrit ivre morte un soir devant sa porte. Deux entités féminines comme deux colonnes qui empêche Abel Bac de sombrer…

Au fil de la narration, le lecteur tente d’élucider le mystère qui unit l’ancien flic et ces performances?

Tous les ingrédients du suspense policier, alliés à un souffle romanesque et à des personnages bien campés font d’Artifices la lecture haletante de cette rentrée.
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